Page:Yver - Les Cousins riches.djvu/201

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VIII

— Mais enfin pourquoi s’en va-t-il ? soupirait madame Martin d’Oyse. Rien ne le rappelle à son parc ; personne ici ne lui a fait de peine. Il devait me donner cinq ou six semaines, comme chaque année. Il n’en a pas même passé trois aux Verdelettes !

Elle ne put rien tirer de son ténébreux enfant, sinon qu’il ne voulait plus rester si longtemps sans voler, ce qu’elle sentait faux. Il partit comme il avait dit, le lendemain de l’entretien tragique. Ses yeux tapis sous l’arcade sourcilière ne livraient rien de l’orage intérieur qu’il subissait. Il fit ses adieux à tous et personne des siens ne put