Page:Yver - Les Cousins riches.djvu/23

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II

À sept heures, une calèche, qui roulait sans bruit sur les allées boueuses de l’ancien parc, vint s’arrêter devant le perron des bureaux. C’était pour M. Martin d’Oyse le signal de cesser le travail. Il l’acceptait sans peine. Cinq minutes plus tard on le vit sortir, ajustant ses manchettes d’un geste vif. Il descendit rapidement les marches, remercia le cocher qui lui tenait la portière ; et la voiture, emportée par des bêtes bien nourries, s’engagea dans le chemin charmant, garni de saules, qui longeait l’Aubette.

La vallée de l’Aubette était peuplée de filatures. Les cheminées y poussaient comme