Page:Yver - Les Cousins riches.djvu/254

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plus beau. Chouchou en est propriétaire maintenant, et il s’est donné la joie puérile de venir nous voir, porté par des ailes qui sont bien à lui.

— Où avez-vous atterri ? demandait Frédéric.

— Assez loin d’ici, dans les champs de la plaine. Je craignais, cette fois, que la prairie derrière le château ne fût trop détrempée.

— Nous irons voir l’appareil demain matin, dirent tranquillement les Alibert, et nous sommes bien contents de vous avoir fait plaisir.

Mais les parents à leur tour les entourèrent. Cette fois, leur cœur débordait de reconnaissance. Un attendrissement les gagnait. Madame Martin d’Oyse prit les mains de Sam et de Freddy ; elle avait les larmes aux yeux :

— Le bonheur que vous donnez à mon cher Philippe, leur dit-elle, je le ressens encore plus vivement que lui-même. Vous êtes les amis les plus délicats, les plus ingénieux dans votre générosité.

Eux, riaient toujours de leur rire guttural et jeune, et ils disaient :