Page:Yver - Les Cousins riches.djvu/261

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ces femmes parce qu’elles diffèrent justement de nous. Elles manquent de littérature et de rêve, adorent l’argent, ne croient qu’au concret. Et puis après ? Et puis après ? Tu es une âme tourmentée, Élie. Tu en demandes bien trop à cette pauvre Cécile.

— Si tu aimais Fanchette comme j’aime Cécile, dit farouchement Élie, tu verrais ce qu’en dépit de soi on exige de sa compagne, et la voracité de l’amour complet, celui qui ne se contente pas du rapprochement banal de tous les couples, mais qui vous tient des pieds jusqu’à la tête. Je t’en conjure, Chouchou, réfléchis aux besoins de ton cœur infini : une Alibert ne les assouvira jamais. N’épouse pas une Alibert, mon petit !