Page:Yver - Les Cousins riches.djvu/295

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Élie tremblait que cette discussion ne l’eût agitée. Jamais il ne l’avait vue si nerveuse. Il palpait ses mains, ses beaux bras, comptait à son poignet les pulsations de son sang. Il lui semblait qu’elle avait de la température. Il se jugeait coupable, s’humiliait devant elle pour son orgueil de race, vantait les Alibert. À la fin, touchée, la bonne Cécile lui donna le baiser de paix, en riant, et lui prit la tête pour lui dire tout bas, à l’oreille :

— Et puis, sois tranquille, Élie ; ce sera toujours un Martin d’Oyse.