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Page:Yver - Les Cousins riches.djvu/296

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II

Fanchette, qui avait passé à Paris les premières semaines de l’année nouvelle, était maintenant réinstallée aux Verdelettes par ordre de son médecin. On la trouvait très anémiée, très fatiguée. Aussi, pas d’études, pas d’air parisien.

— Fanchette, disait madame Martin d’Oyse avec un grain de tendre compassion, elle a tellement maigri qu’elle rappelle par ses minces formes les saintes du treizième, qu’on voit dans les cathédrales.

Et on lui conseillait de se promener beaucoup dans la campagne pour gagner de l’appétit. Tous les matins, en effet, on voyait sa