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Page:Yver - Les Cousins riches.djvu/344

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VII

Chouchou fit d’abord ses premiers pas aidé de béquilles, et ses membres se guérissaient si vite qu’il put bientôt se contenter d’une canne et du bras de Fanchette où il s’appuyait de toute sa confiance.

On voyait partout leur couple pareil à une image de légende. Ils se promenaient dans les vestibules du château, dans le parc, sur le chemin creux qui menait à l’usine, ils allaient jusqu’au bois, toujours inséparablement enlacés. Ils passaient comme l’illustration d’un beau roman de chevalerie. Lui était le Tristan de la conquête des airs ; elle, l’Yseult d’une cité lointaine, qu’un