Page:Yver - Les Cousins riches.djvu/38

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M. Martin d’Oyse, effrayé, répéta :

— Les Verdelettes !

— Dame ! expliqua Cécile, ce château est moins intéressant que l’usine. L’usine est une source vivante, c’est l’activité, c’est le mouvement, c’est l’avenir. Le château, lui…

— Taisez-vous, ma chérie, pria impérieusement son mari.

La jeune femme, un peu surprise, lut alors une consternation si vive sur le visage de ses beaux-parents, de son mari et même de l’aviateur, qu’elle sentit avoir commis encore un petit sacrilège, comme il lui arrivait fréquemment.

— Peut-être, avec une grande économie, insinua madame Martin d’Oyse, arriverions-nous à gagner du temps.

M. Martin d’Oyse acquiesça :

Il y a d’abord une économie tout indiquée. Notre directeur, Henri, nous coûtait extrêmement cher et, ma foi, la fonction ne vaut pas de si lourds appointements. L’autre jour, à Rodan, lors de la séance de la Rose Rodanaise, le trésorier m’a parlé d’un pauvre homme qui a échoué dans je ne sais combien d’entreprises et qui se trouve sans situation. Il est intéressant et se conten-