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Page:Yver - Les Cousins riches.djvu/50

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V

On vit un jour s’avancer dans le parc un petit monsieur tout boueux que l’on sentait venu à pied, depuis la gare, par le chemin marécageux qui borde l’Aubette. Il frappa timidement à la porte de la dactylographe. Elle dit d’entrer, et voulut savoir ce qu’il désirait. Avant de répondre, il la dévisagea de son œil myope et lui demanda si elle était madame Martin d’Oyse. La jeune fille, à cette question, manqua d’étouffer et dissimula comme elle put son rire au visiteur qui se fâcha.

— Je suis monsieur Senlis, madame, et je vous prie de me conduire sur-le-champ à