Page:Yver - Les Cousins riches.djvu/90

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— Père, que dites-vous de mon idée ?

— Mais, ma fille, vos cousins accepteront-ils cette combinaison, à laquelle, en effet, je souscrirais volontiers ?

— Élie aussi ! Élie aussi ! reprit la bru triomphante. Pour Sam et Freddy, ils acceptent ! Regardez, père.

Elle ouvrit devant lui la lettre qu’elle tenait à la main. C’était une large feuille de papier commercial, avec l’en-tête de la minoterie sur la gauche, et, au-dessous, la marque déposée, une petite manufacture lilliputienne, hérissée de cheminées fumantes.

Les cousins riches s’exprimaient ainsi :

« Ma chère Cécile,

» En main ton hororée du 10 courant. La proposition que tu nous y fais nous convient. Nous te chargeons de dire à MM. Martin d’Oyse et fils que nous serons chez eux le jour qu’il leur plaira de nous fixer, pour causer de ce projet d’association.

» Nous t’assurons, ma chère Cécile, de nos sentiments tout dévoués que tu accepteras avec nos hommages.

» SAMUEL ET FRÉDÉRIC ALIBERT. »