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Page:Yver - Les Cousins riches.djvu/91

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DEUXIÈME PARTIE

I

Au jour dit, à l’heure dite, la limousine des fils Alibert franchissait la grille des Verdelettes. Frédéric tenait lui-même le volant. Les deux frères, en veston de cuir, la casquette enfoncée jusqu’aux lunettes réglementaires, se montraient totalement semblables, tels des jumeaux. Pour leur marquer plus d’empressement, M. Martin d’Oyse vint les attendre sur le perron. Au virage autour de la pelouse, l’aîné, Samuel, sans attendre l’arrêt, bondit à terre comme un acrobate. Frédéric, aussitôt le volant fixé, le suivit. Malgré leurs bottes et leurs larges chaussures