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II

À la fin de décembre, madame Mansart vint de Rouen passer chez ses enfants les fêtes de Noël et du nouvel an. Elle arriva un matin, pour le déjeuner : Henriette l’alla prendre à la gare Saint-Lazare. Dans le fiacre, elles n’en finissaient point de s’embrasser, de se mignoter. La grand’mère ne se tenait pas de joie à la pensée du bébé qu’on attendait. Elle examinait la mine de la jeune femme, lui recommandait de ne se point fatiguer. À la maison, elle pleura en serrant André dans ses bras.

Avant déjeuner, tous trois entrèrent dans le vestibule garni d’anciennes estampes. D’étroites tables de laque étaient couvertes de journaux illustrés. C’étaient ceux qui avaient publié le portrait d’Henriette lors de l’affaire Marty : elle prit