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Page:Yver - Les Dames du palais.djvu/408

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II

Cependant madame Martinal, était surmenée. S’il lui était commode naguère d’avoir une patronne place Dauphine, courir maintenant rue de Grenelle, chaque après-midi, compliquait fâcheusement sa vie, d’autant que son dernier fils faisait une grippe qui l’inquiétait. Et, comme madame Vélines, la cervelle à l’envers bien qu’elle affectât un grand calme, n’était plus capable d’établir un dossier, la veuve rentrait, le soir, avec cinq ou six affaires dans sa serviette, dont elle étalait jusqu’à minuit les pièces sur l’édredon du petit malade Elle plaida une fois à la place d’Henriette, et voici qu’au Palais Louise Pernette s’avisait encore de la retarder, en l’entretenant du ménage Vélines, dont le cas passionnait étrangement cette discrète et charmante fille.