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Page:Yver - Les Sables mouvants.djvu/12

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LES SABLES MOUVANTS


PREMIÈRE PARTIE

I

Je viens vous souhaiter la bonne année en passant, mes amis, dit Addeghem, l’omnipotent critique d’art, en pénétrant dans l’atelier du ménage Fontœuvre.

Et aussitôt, comme il s’avançait, essoufflé des cinq étages et majestueux de sa redoutable autorité, la charmante Fontœuvre quitta son chevalet, courut à lui, devançant à peine son mari qui, précipitamment, posait sa pipe et son journal pour s’empresser près du vieil homme.

— Oh ! cher maître, comme c’est gentil, comme c’est gentil !

Jenny Fontœuvre, menue, brune et jolie, avec sa vivacité d’oiseau, son gracieux talent, son courage, faisait l’admiration du critique. Serrée