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Page:Yver - Les Sables mouvants.djvu/256

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QUATRIÈME PARTIE

I

C’était un soir d’août. Les Fontœuvre, qui n’avaient le droit de songer à nulle villégiature, alors que la plupart des artistes délaissaient Paris pour la mer ou la montagne, s’apprêtaient à dîner. On attendait Marcelle ; Hélène, qui devait manger en hâte pour retourner à son officine jusqu’à dix heures du soir, devenait fiévreuse et s’inquiétait de ce retard.

— Bast ! dit François, Marcelle aura été retenue chez les Houchemagne. Elle n’en sort plus depuis qu’elle est devenue idéaliste.

Jeanne et Nicolas, qui, d’ordinaire chaque été, voyageaient deux ou trois mois, étaient aussi demeurés chez eux cette année : elle, dans un mauvais état de santé ; lui, cloué à son œuvre qu’il ne pouvait interrompre, disait-il.