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Page:Yver - Les Sables mouvants.djvu/337

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Hélène pensait à cette enfance dépourvue de direction devant laquelle, si souvent, elle avait entendu la grand’mère murmurer. Pour s’être exonéré de toutes les données héréditaires sur la vie, que lui avait-on appris au malheureux enfant qui se mourait là, ce soir ?

À ce moment, les médecins, voulant être seuls, renvoyèrent tout le monde. Pierre et Jenny Fontœuvre, hébétés, se retrouvèrent dans le corridor avec Hélène dont l’indignation se réveillait et bouillonnait secrètement :

— Et Marcelle, l’as-tu revue ? que sais-tu d’elle ?

— Marcelle ? répondit Hélène d’une voix qui s’étranglait : Marcelle ? eh bien ! elle est avec son amant !