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Page:Yver - Les Sables mouvants.djvu/364

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II

Au mois de décembre, par l’intermédiaire des Vaugon-Denis, Nicolas vendit une Petite marchande de mouron qu’il venait de terminer en quinze séances. Mais il connut toujours les mêmes soucis, car il n’était pas encore libéré de toutes ses dettes, ayant voulu d’abord restituer au budget conjugal les sommes qu’il lui avait déjà empruntées pour les menus frais, — voitures ou petits cadeaux, — qu’avait motivés sa liaison. Il dut souscrire de nouveaux billets. Ignorant même ce qu’il devait exactement, il était sourdement terrifié par l’approche des échéances. Il voyait la nécessité d’entreprendre encore une œuvre imbécile, et voilà que le travail, accepté au début avec indifférence, lui était maintenant intolérable. La petite mendiante, qu’il venait de peindre, n’avait été menée à bout