Page:Yver - Monsieur Dominique.djvu/225

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de fleurs jaunies et desséchées formait quelque chose de si laid, que le maître de céans se détourna pour ne point voir. Il allait ouvrir la porte, quand un miaulement joyeux retentit derrière la muraille.

— Ciel ! se dit-il.

Aussitôt Septentrion, gros et gras, passa près de lui, faisant le beau et demandant des caresses.

Cresphonte ébahi n’en pouvait croire ses yeux.

— C’est Payebouth, se disait-il.

Mais tout s’expliqua quand l’innombrable famille pénétra dans l’office ; on vit les morues à demi dévorées gisant toutes à terre, et un baquet d’eau dormant dans un coin.

Septentrion s’était habilement tiré d’affaire.

La nouvelle de l’arrivée de M. Dominique se répandit comme une traînée de poudre dans Sainte-Solange. Mmes Crispin, Sauge et Pascal se réunirent chez la bouchère ; mais rien n’égala la stupéfaction inouïe qui éclata dans le pays, le jour où le vieux curé bénit l’union de Cresphonte et de Madeleine.

Maintenant, les jeunes époux servent ensemble M. Dominique et Mme Béatrix. À la demande de