Aller au contenu

Page:Yver - Monsieur Dominique.djvu/35

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Puis, comme il n’est ni un ogre, ni un tigre, il ajoute : Pauvre Francisque !

Il a dit : Pauvre Francisque ! Il n’est donc pas loin de dire : Chère Béatrix ! Mais les inexorables principes l’accablent de leurs exigences ; il a juré de vivre en solitaire, il sera fidèle à ses idées et conséquent avec ses théories. Pourquoi, quand il se repose en paix, aller se rejeter de nouveau au milieu des misères humaines qui l’écœurent ?

Eh bien ! monsieur Dominique, vivez en paix dans votre ermitage. Ce poil de Septentrion est très doux, et vous pourrez en toute volupté le caresser en rêvant. Cresphonte est un nègre qui vous entourera de confortable, vous serez très à l’aise. Vous avez d’admirables qualités de droiture et de justice, et vous ne voulez point souiller votre blanche tunique de vérité au contact de la duplicité d’autrui. C’est très beau !

Seulement, Mme Béatrix, traînant par la main sa longue bande d’enfants ; Mme Béatrix, qui a vu ses ressources s’épuiser, et venait vous demander asile, frappe à ce moment à la porte d’une auberge, l’auberge du père Pascal, où elle va se réfugier, brisée par votre refus, votre indifférence, et l’échec de ses dernières espérances.