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Page:Yver - Monsieur Dominique.djvu/91

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Mlle Sauge et Mme Crispin se trouvaient justement dans la grande salle avec la mère Pascal, quand M. Dominique, maîtrisant mal son émotion, et tout pâle sous son vaste chapeau, poussa la petite barrière devant laquelle se ḍandinaient les canards. Nécessairement, les voyageurs partis la veille, la sœur de M. X. et ses enfants, faisaient les frais du bavardage, et ce fut bien préparées à l’événement que les commères se penchèrent par la fenêtre basse pour voir arriver le nouveau venu.

— Un monsieur ! dit la mère Pascal.

— Par ma foi, s’écria Mlle Sauge, on dirait que c’est…

— Parlez donc, mademoiselle Sauge, interrompit Mme Crispin ; on ne sait jamais ce que vous voulez dire, et vous vous arrêtez toujours trop tôt.

— On dirait vraiment que c’est M. X. en personne…, acheva M Sauge.

― M. X. ! s’écria mère Pascal, troublée.

— Pourrais-je voir M. Lange ? demanda

M. Dominique en s’avançant.

— Connais pas, monsieur, répondit mère Pascal, toute rouge.