Page:Yves - La Pension du Sphinx.djvu/57

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III

GENDELETTRES

Ogoth Bjoertz était remontée dès le dîner, car il ne lui restait plus que quelques jours avant la dernière épreuve de son concours, et elle s’acharnait dans un labeur exagéré, mais toutes les autres s’étaient dispersées dans le cabinet de Mme de Bronchelles, çà et là, au hasard des sièges, pour passer la soirée. Frida et Nelly, toujours un peu gênées par leurs longs bras minces, inoccupés, s’en étaient débarrassées en les croisant masculinement, et, adossées aux deux angles de la cheminée, très semblables toutes deux, également jolies de la même suave fraîcheur, elles avaient la régularité comme la patience de deux aimables cariatides moins classiques que charmantes. Les