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Oiseaux de passage (Cruz e Sousa)

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Les rêves, les grands rêves que moi toujours adore,
Les rêves couleur rose, les rêves éclatants;
Ainsi que les colombes un autre ciel cherchants
J’ai vu les ailes ouvertes, si belles que l’aurore.

Autour de la nature, autour de la profonde
Et merveilleuse mère des fleurs, des harmonies,
Les rêves éblouissants, remplis d’amour et vie,
Trouvaient de l’espoir le plus doré des mondes.

Hélas!... — mais maintenant, par des chagrins, secrets,
L’amour, les étoiles et tout ce qu’il nous est
Chéri — le beau soleil, la lune et les nuages;

Tout fut plongé d'abord’ plongé dans le mystère,
Avec de mon cœur la douce lumière,
Les rêves de mon âme — uns[1] oiseaux de passage!...


Note de l'édition Wikisource

  1. sic