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Légendes bruxelloises/La Châsse récalcitrante

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Légendes bruxelloises (1903)
J. Lebègue & Cie (p. 81-96).

La Châsse récalcitrante


OÙ L'ON VOIT DES CHOSES QUI SE PASSERAIENT DIFFICILEMENT DE NOS JOURS

Quel temps ! mes amis, quel temps et quelles gens ! Vous n'en avez pas idée. Le règne de la force, oui, c'est bien cela, le règne de la force brutale et odieuse. Les seigneurs, des plus petits aux plus grands, passaient leur vie à se quereller, à se chamailler, à se battre, à se faire la guerre.

Et quelles guerres ! Le vol, le pillage, l'incendie, la ruine, le sang, tout cela se mêlait, se confondait, devenait habitude. Les barons arrêtaient un convoi de marchands, tuaient ceux-ci, pillaient leurs marchandises. Ils descendaient dans les plaines, se mettaient en chasse, chevauchaient à travers champs, foulant aux pieds tout ce qu'ils rencontraient, détruisant moissons et récoltes. Si le serf levait la tête pour protester, ils lui marbraient le corps à coups de fouet ou le daguaient : il mourait et était plus heureux ainsi.

Les ducs, les marquis, les sires, les chevaliers défendaient aux religieux de défricher leurs bois et de faire usage de leurs pâtures ou de leurs eaux : c'était peu de chose en somme. Il est vrai qu'ils aillaient plus loin. Ils équipaient leurs hommes d'armes, s'entouraient de quelques sacripants de leur espèce et, sans remords, au contraire, en grande joie, s'emparaient des terres des couvents, incendiaient leurs récoltes, pillaient les abbayes, emmenaient leurs serfs et leurs gens en captivité, ruinaient les corporations religieuses et, rentrant dans la grande salle de leurs châteaux, riaient aux éclats, mangeaient comme quatre, buvaient comme dix, vidant force hanaps et vidrecomes et tombaient ivres-morts de leur fauteuil de chêne sous la lourde table. C'était plaisir de noble.

Mais si ces capitaines, écuyers, avoués, chevaliers, porteurs d'armoiries et d'écus de même acabit se montraient ainsi irrespectueux envers les abbés, moines, prêtres de toute espèce, comment ne devaient-ils point agir vis-à-vis, non seulement des bourgeois des villes, mais surtout vis-à-vis du vrai peuple, des petites gens des cités et des habitants des campagnes, tous ceux enfin que ne protégeaient point la crainte et le respect de la religion ? Ah ! qui dira jamais leurs tortures, à ceux-là ; qui décrira leurs souffrances, qui peindra leurs douleurs ; qui témoignera des maux endurés par ces pauvres, à peine considérés comme créatures humaines, plus mal traités que des bêtes ? Hélas ! nul ne l'écrira, car si les monastères et les nobles ont eu leurs historiens, le peuple n'en eut jamais et sa situation ne peut être établie que par comparaison.

*
* *

Parfois, l'anarchie prenait fin. Le silence semblait planer sur une partie du pays ; le calme renaissait dans les âmes ; la terre et les hommes paraissaient dans l'attente d'un événement prochain ou, celui-ci ayant eu lieu, il plongeait chacun dans un recueillement profond. Alors tous devenaient presque bons ; la religion réunissait les âmes qui communiaient dans une même pensée de charité et de paix ; seigneurs et esclaves s'agenouillaient devant le même autel, les uns près des autres ; tous courbaient la tête en même temps, se frappaient la poitrine, se prosternaient, fléchissaient les genoux, heurtaient du front la terre, s'humiliaient ensemble ; maîtres et valets se coudoyaient, les grands se faisant humbles, sous l'influence d'une autorité inconnue et d'autant plus forte, les petits se relevant, une sorte d'auréole au front, les yeux rayonnant d'espoir, le visage resplendissant de joie divine, illuminés d'espérance et d'amour. L'humanité semblait devenir humaine !…

Car on disait que Dieu s'était révélé aux hommes, avait manifesté sa puissance, témoigné de sa force par un fait étrange, hors nature, mystérieux, singulier, incompréhensible, surtout en ces temps d'ignorance absolue. Et alors, pour quelque temps, saisis de crainte, parfois d'épouvante, devant cette autorité souveraine montrant sa grandeur et sa force, les nobles devenaient meilleurs, les vilains reprenaient courage.

Mais bientôt le souvenir du miracle, s'affaiblissant graduellement, disparaissait et tout rentrait dans le… désordre accoutumé…

Ainsi se passèrent les choses en notre bonne ville de Bruxelles, l'an de Notre-Seigneur MCLII.

Il est écrit et nos pères — oh ! les pauvres — se contaient autrefois :

Or, c'était au temps où régnait ici le duc Godefroid III. Mais le duc était bien jeune et les seigneurs turbulents et mauvais s'en donnaient à cœur joie. Ce n'étaient qu'incendies, vols, rapines, violences, massacres, tueries, brigandages. Ces semeurs d'épouvante, ces malandrins de haut-étage, ces tueurs de femmes et de pauvres gens, ces épouvantails de serfs, ces maudits porteurs de cuirasses et de cottes d'acier faisaient trembler les petits, les humbles, les souffreteux, les marmiteux et autres vermines humaines. Hélas ! combien est triste à contempler cette époque décevante et sombre.

Et vous saurez qu'en ce temps la châsse de Wavre, contenant d'authentiques et véritables reliques de noble dame la sainte et benoîte vierge Marie, fut transportée en notre ville et déposée en grand respect, comme il convient, dans l'église de Saint-Nicolas, parce qu'on voulait la recouvrir d'or et d'argent.

Car c'étaient de nobles reliques que celles de la mère de Christus ; de vraies reliques qui venaient de loin, bien loin et pieusement conservées en des mains pures pendant des siècles et des siècles ; des reliques comme on n'en avait presque nulle part et devant lesquelles on courbait la tête en un anéantissement divin de tout l'être…

Et l'on voulait que la châsse qui les contenait fût belle, admirable, enviable ; qu'elle fût miroitante, étincelante, pleine d'or, pleine d'argent, avec moulures et arabesques fines et mirifiques avec des reflets jaunes et blancs, des éclats papalins sous les rais du soleil, tellement merveilleuse, si étonnante de splendeur et de magnificence qu'en la voyant les gens frapperaient les mains l'une contre l'autre, étonnés, et se laisseraient choir sur les dalles en pleurant d'attendrissement.

Et c'est pourquoi on avait mené ladite châsse avec lesdites reliques à Bruxelles, parce que les orfèvres et les joailliers de notre ville étaient hautement et par tous renommés comme faisant les plus belles et les plus délicates choses en manière d'œuvres d'art.

C'était au printemps de l'année. Et du jour où la châsse reposa en l'église de Saint-Nicolas, on vit des choses extraordinaires.

Un aveugle vint un jour s'agenouiller devant elle et fit un Pater, un Ave, puis encore d'autres Pater et d'autres Ave, le tout en priant la bienheureuse Vierge, dont les reliques reposaient en le coffret sacré, de lui rendre la vue. Et soudain, ses yeux s'ouvrirent et la lumière fut pour lui. Et, comme le premier venu, il put s'éblouir à la vue des ornements d'or et d'argent décorant la demeure des restes de Marie.

Un paralytique recouvra le mouvement ; un sourd put entendre, un muet, parler ; un lépreux guérit, un possédé chassa Lucifer de son corps, un pied bot, marcha comme un jeune damoisel, un cagneux comme un page ; un cacochyme recouvra la santé ; des jambes torses se redressèrent, des bosses perdirent leur gibbosité, des malpeignés devinrent propres comme petits agneaux, des malbâtis devinrent des Antinoüs. Ce furent des miracles sans nom,… miraculeux. Et le peuple accourut voir la châsse bienfaisante. Et les fidèles arrivèrent de la ville, de la campagne, de la province, du pays entier. L'affluence fut énorme et les offrandes aussi. Les gens étaient si heureux de voir semblables choses qu'ils offraient, offraient, offraient…

Et tous ces dons furent partagés entre les pauvres qui allaient, misérables, couverts de penaillons, la fabrique de l'église et les religieux d'Afflighem à qui appartenait le prieuré de Wavre.

Chose plus extraordinaire encore : la paix se signa partout. Plus de guerres privées, plus de révoltes, ni de combats, ni de séditions, ni de luttes d'aucune espèce instiguées par le diable. Les gens se réconciliaient, les ennemis se donnaient évangéliquement le baiser de paix, concluaient des alliances, faisaient leur croix, mettaient leurs scel ou leur nom au bas des traités, le tout sans condition, sans exiger de composition, ni de satisfaction d'aucun genre.

Oh ! la bonne chose qu'une bonne relique enfermée dans une bonne châsse !…

Cependant, ceux de Wavre, qui voyaient les dons affluer à Bruxelles et qui du reste voulaient ravoir leur chose, vinrent en la ville pour la reprendre. Il y avait cette fois plus de trente mille assistants qui désiraient voir une dernière fois la châsse. Oui, ils étaient si nombreux que jamais on ne vit pareille multitude. Et la cérémonie de translation fut si belle, si belle, que jamais, ni à la cour de l'empereur, ni même celle du pape, on n'en vit de semblable. Que ce devait être magnifique ! Mais je n'en dirai pas davantage, car je n'étais pas là.

Quand donc ceux de Wavre arrivèrent à Saint-Nicolas, il se passa un fait extraordinaire que je vous vais conter.

Le prieur de Wavre ne voulut pas qu'on reprît la châsse. Pourquoi, je l'ignore. En tout cas, il ne voulut pas. Mais ses confrères ne satisfirent pas à son désir et ils se mirent en devoir de l'emporter. Deux d'entre eux s'approchèrent.

— N'y touchez pas ! Au nom de la benoîte mère de Dieu, n'y touchez pas ! dit le prieur.

Mais les autres sans l'écouter voulurent soulever le coffret, après s'être signés et inclinés devant lui.

Le coffret ne bougea pas…

Ils firent un effort plus violent. Le coffret ne bougea pas…

Ils recommencèrent une troisième fois.

Ce fut en vain.

Alors ils s'essuyèrent le front, car ils avaient très chaud. Puis, ils appelèrent deux autres de leurs collègues, en faisant comme ça avec l'index de la main droite. Et, un à chaque angle, les quatre hommes voulurent emporter la châsse.

La châsse ne bougea pas…

— Tiens ! dit l'un d'eux.

Et les quatre hommes se regardèrent…

Puis ils recommencèrent.

La châsse ne bougea pas…

— Oh ! oh ! dit un autre.

Tout le monde se regarda…

Et les hommes recommencèrent encore.

La châsse ne bougea pas…

Diable ! dit quelqu'un.

— Chut ! fit tout le monde, scandalisé.

Alors quatre autres prêtres s'approchèrent sans mot dire.

Et les huit hommes, deux à chaque angle, essayèrent de soulever la châsse.

La châsse ne bougea pas…

— Oh ! firent les clercs, les curés et la foule.

Et le oh ! se répercuta dans l'église. C'était un étonnement d'une profondeur de puits. On se hissait les uns sur les autres pour voir. C'était stupéfiant.

Et huit autres prêtres vinrent aider les huit premiers.

La châsse ne bougea pas…

Et plus il y en avait, moins elle bougeait, mais plus la stupéfaction et le tumulte augmentaient.

De temps en temps, tonnait la voix du prieur :

— N'y touchez point ! Dieu ne veut pas ! Vous voyez bien que Dieu ne veut pas !

Mais les autres y mettaient de l'acharnement. Un grand nombre de prêtres s'étaient approchés ; cela faisait des grappes voulant aider à ce travail singulier. Ils se bousculaient ; les uns tentant de soulevant ceux qui tentaient de soulever la châsse !…

Il fallut y renoncer. Le prieur avait raison. Dieu ne voulait pas. Et la châsse resta là…

J'ignore si elle y est encore.

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* *

« Il est probable, dit un auteur, que les Bruxellois cherchèrent à conserver ces reliques dont la présence étaient une source de richesses pour leur ville. Ce qui confirme cette supposition, c'est que, l'année suivante, ils firent amende honorable d'un outrage dont ils s'étaient rendus coupables envers les moines. Ils reçurent avec honneur la statue de la Vierge vénérée à Wavre et la renvoyèrent au bout de quelque temps (1153). »

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L'origine de l'église de Saint-Nicolas est inconnue. On la cite pour la première fois en 1152, à l'occasion de l'événement que je viens de rapporter. Ce ne fut longtemps qu'une humble chapelle. Elle fut agrandie vers la fin du XIVe siècle et le commencement du XVe. Elle eut fort à souffrir du bombardement de 1695, de la chute du beffroi en 1367 et en 1714, et en 1579, lors des troubles religieux. A différentes reprises, on résolut de la démolir sans donner suite à ce projet. Elle fut vendue en 1799 et des industriels vinrent s'y établir. Au commencement de ce siècle, elle fut rendue au culte.

Au XIVe siècle, la place qui entourait l'église « était une espèce de bazar en plein vent ». On y voyait un ruisseau qui séparait cette place du cimetière qui contournait alors l'édifice. « En cet endroit se plaçaient les campagnards qui apportaient en ville du beurre[1], des fruits, du gibier, de la volaille, etc. Au dehors du ruisseau, on voyait vingtsept stalles de marchands de vieux habits, sept de marchands de vieilles plumes, neuf de marchands de fromage de Flandre, dix-sept de marchands de fromage de Tirlemont, vingt de cordonniers et plusieurs emplacements destinés aux tripiers. De là viennent les noms de Ruisseau-aux-Souliers (Scoenbeek) et de Marché-aux-Tripes (Pynsmerct) donnés à la rue qui va de Saint-Nicolas au Marché-aux-Herbes. Le milieu de ce marché, près duquel on trouvait la boucherie, la rue des Harengs où l'on vendait ce poisson et le Marché-au-Poisson, était occupé par vingt et une stalles de tanneurs et par des marchands qui, sans être du métier des poissonniers, vendaient en cuves le produit de leur pêche. En 1399, on établit quatre syndics (vinders) chargés de surveiller la vente de la viande, du poisson et du gibier. »

Soit dit en passant, tout le centre de la ville présentait à cette époque le même spectacle : « on y voyait des rangées de baraques, placées au milieu des places et des rues et destinées à quelques corporations qui les occupaient alternativement. » Au marché (Grand'Place) se trouvaient cent treize stalles ou baraques destinées aux gantiers, aux merciers ou détaillants, aux marchands de pommes, de noix, de figues, de gruau, de plomb, d'aiguilles, de serrures, de vieux fer, de pots, de lits, etc., etc. Chacune d'elles payait une redevance au souverain. Les marchands de fromage avaient leurs baraques au Marché-au-Fromage ; les marchands de grains avaient les leurs au Pondelmerct (rue du Marais) et les marchands de vin en gros, Volderstraet (rue du Lombard).

C'est « en tête de la nef de l'église de Saint-Nicolas » que s'élevait autrefois le Beffroi de Bruxelles. Son origine est inconnue. Cité pour la première fois en 1229, on croit qu'il fut construit au commencement du XIIIe siècle. « La partie inférieure de la tour formait un bâtiment en pierres, massif, quadrilatéral, couronné par une balustrade richement découpée ; une petite porte donnait accès dans l'intérieur… Sur les côtés, deux tourelles servant de cage d'escalier, conduisaient aux étages supérieurs qui avaient une forme octogone, offraient deux rangées de seize ouvertures en lancettes et supportaient un petit toit à quatre pans surmonté d'une croix. »

Le beffroi servit primitivement de lieu de réunion aux membres du magistrat ; on y conserva les machines de guerre, le sceau de la commune[2] et au XIVe siècle une partie des archives. Il contint aussi le coffre aux privilèges dont les clefs étaient gardées par quelques membres du magistrat choisi parmi les nations. L'étage supérieur contenait les cloches dont les principales étaient : la cloche d'alarme (storm-clocke) annonçant la guerre, l'émeute, l'entrée du souverain, la sortie de l'Ommegang, la veillée des Dames, etc. ; la cloche du travail (werck-clocke) ; la cloche des voleurs (dief-clocke) ; la cloche du jour (dach-clocke) ; la dernière cloche (achterste-clocke) ou cloche de retraite, etc. La cloche d'alarme s'appelait Roland ; elle portait une inscription, rappelant celle du Roelant de Gand, ainsi conçue : In t' jaer ons heer 1290 ben ick geheeten Roelandt, alzoo men my luyt, storm in t' landt[3].

On prétend que le beffroi eut une horloge ou cloche sonnant l'heure (uur-clocke) dès 1362, alors

que celle du Palais à Paris, une des plus anciennes, ne date que de 1370. Au haut du beffroi, un veilleur surveillait constamment la campagne et signalait les incendies. Plus tard, ils furent trois. « Pour montrer qu'ils étaient à leur poste, ils devaient, toutes les heures, jouer de la trompette et du fifre. » Un carillon y fut placé en 1666. Il y avait été d'abord sur la tour de l'hôtel de ville, mais il n'y resta que peu de temps.

Une partie du beffroi s'écroula le 13 décembre 1367, écrasant dans sa chute un pourceau. Le carillon fut anéanti lors du bombardement de 1695. Un autre le remplaça vers 1711. « Mais quand il fut hissé sur la tour, le premier bourgmestre Fierlants défendit de le sonner, sous prétexte qu'il n'était pas d'accord. Le receveur Borremans, représentant le fondeur, lui intenta un procès devant le conseil de Brabant et obtint gain de cause. Aussitôt le carillonneur monta à la tour et fit jouer le carillon jusque dans le milieu de la nuit, aux applaudissements de la foule et surtout des paroissiens de Saint-Nicolas, qui célébrèrent cette journée comme une fête. »

Le beffroi s'écroula en entier le 25 juillet 1714[4], à 10 heures du soir. La moitié de l'église et huit maisons furent complètement écrasées ; onze autres furent endommagées. Il y eut quatre victimes. Sur l'emplacement du beffroi, on construisit la galerie (rue du Beurre) qui donne accès dans l'intérieur de l'église.


  1. D'où le nom de la rue au Beurre.
  2. Le plus ancien sceau de Bruxelles date de 1135. Il est ovale et représente saint Michel auréolé, revêtu d'un long manteau, les ailes deployées, tenant en main une fleur de lys (?) avec ces trois lettres : ... LIS (Michaelis, Michel). Il conserve à peu près cet aspect jusqu'au XVIe siècle. Depuis lors, saint Michel est représenté terrassant le dragon. La pose de saint Michel, ses vêtements, etc., ont souvent varié. Les armoiries de Bruxelles, fixées en 1646, ont aussi varié, surtout sous Napoléon qui y introduisit les abeilles d'or et sous Guillaume Ier. Depuis 1844, Bruxelles a repris ses anciennes armes qui portent : de gueules (rouge) au saint Michel d'or (jaune), terrassant un diable de sable (noir). On ignore l'origine du sceau communal. Certains chroniqueurs lui assignent une origine fabuleuse.
  3. « In het jaer ons heeren 1290 is gegoten de klocke die men noemt de storm… » Le même auteur donne l'inscription suivante : In t' jaer ons heeren 1290 ben ick geheeten Roelant ; als men my luyt, stormet landt (Brusselsche Antiquiteyten, Incomsten en Huldige, etc.) Mss. B. de B.
  4. Le 29, d'après Foppens.