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Page:Aimard - Le forestier.djvu/118

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Le Forestier

heures auparavant, ignoraient l’existence l’un de l’autre et s’étaient soudain entendus et compris d’un regard et d’un sourire ; cet amour profond, passionné qui, comme un choc électrique, avait pénétré par les yeux pour brûler le cœur, en allumant soudain cette étincelle divine qu’il cache dans ses replis les plus secrets ; cette alliance contractée devant tous si franchement et si sincèrement ; tous ces faits réunis, groupés dans le cerveau exalté du jeune homme, et dont à peine il avait la conscience, bouleversaient com-