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Page:Aimard - Le forestier.djvu/142

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Le Forestier

— Ils sont loin derrière nous. Croyez-vous que leurs chevaux soient aussi vites que ceux-ci ?

— Toute comparaison est impossible en effet ; mais pourquoi nous arrêter dans cette forêt ?

— Notre arrivée à Panama doit être ignorée jusqu’à demain ; demain nous entrerons en ville comme d’honnêtes voyageurs que nous sommes ; pour ce soir nous prendrons un autre chemin.

— Vous avez raison, mais lequel ?

— Celui-ci, dit le guide.

— Et il montra l’entrée d’une caverne dont il avait écarté les broussailles qui la cachaient aux regards.

— Don Jésus, reprit-il, connait une des sorties de sa maison, moi j’en