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Page:Améro - Les aventuriers de la mer.pdf/170

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LES AVENTURIERS DE LA MER


par des dispositions particulières, permettant d’obtenir une solidité remarquable, sans augmentation de poids. Des caissons imperméables, remplis d’air, établis d’une extrémité à l’autre, les maintiennent à flot, alors même qu’elles sont couvertes par une lame. Des plaques de liège, fixées en dehors, concourent au même but et servent, au besoin, à amortir les chocs. Enfin des tubes d’évacuation, munis ou non de soupapes,

Lancement d’une amarre.
permettent à l’eau embarquée de s’écouler en quelques secondes.

Ces bateaux étant très exposés à chavirer, on les construit de façon qu’ils ne puissent rester ni sur le côté, ni la quille en l’air. Quand ils viennent à être roulés par la mer ou couchés par la force du vent, ils se relèvent aussitôt. Les hommes savent se maintenir dans l’embarcation si elle chavire, à l’aide d’un appareil très simple toujours prêt à fonctionner. Sont-ils rejetés à l’eau ? ils peuvent remonter en s’accrochant à des cordes traînantes munies de flotteurs, et s’aider de festons en cordes disposés tout le long du bordage de l’embarcation, parfois même d’un rebord circulaire faisant office de marchepied. Enfin, on n’a rien négligé pour sauvegarder les sauveteurs.