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Page:Anatole France - Sur la pierre blanche.djvu/273

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mille pains par jour, et ses machines trop faibles occupent trop de monde. Ça ne fait rien. Monte à l’arrivage.

Je n’eus pas le temps de demander des ordres plus explicites. Un ascenseur m’avait porté sur la plate-forme. J’y étais à peine arrivé qu’une sorte de baleine volante vint se poser près de moi et déchargea des sacs. Cette machine n’était montée par aucun être vivant. J’y fis grande attention. Je suis sûr qu’il n’y avait pas de mécanicien dans cette machine. D’autres baleines volantes vinrent avec d’autres sacs, qu’elles déchargeaient et qui se livraient l’un après l’autre au couteau qui les ouvrait. Les hélices tournaient, le gouvernail fonctionnait. Il n’y avait personne au timon, personne dans la machine. J’entendais au loin le léger bruit d’un vol de guêpe, puis la chose grossissait avec une rapidité surprenante. Elle avait l’air bien sûre d’elle, mais mon ignorance de ce qu’il y aurait à faire, si pourtant elle se trompait,