En effet, et je vous remercie d’avoir tenu votre parole… Mais M. Armand n’est pas chez lui.
Diable ! c’est jouer de malheur, faire un voyage pareil inutilement, et un jour de courses encore !
Si vous désirez une place dans ma voiture, je m’offre à vous ramener (souriant) dans Paris.
Merci ! j’ai mon coupé, et, puisque je suis à Belleville, ma foi, j’y reste ; j’attendrai le retour de votre jeune ami.
Vous lui direz que je serai chez moi ce soir… que je veux qu’il vienne.
Je ferai ce que vous désirez… À mon tour, j’ai quelque chose à vous demander.
À moi ?
Oui ! la faveur de vous présenter ce soir un jeune homme charmant, récemment arrivé des Indes en France pour entrer en possession d’une fortune qu’on estime à cinq millions. Je vous préviens, belle sirène, que mon ami vient aussi pour se marier… n’allez pas lui faire oublier cela.
À ce soir ! (Aux deux femmes.) Adieu, chères petites !
Tu… (se reprenant) vous partez ?
Oui ! vous l’avez entendu… c’est jour de courses aujourd’hui. .. et il faut qu’on m’y voie.
Adieu donc !
Non, au revoir ! et quand tu… quand vous vous ennuierez trop… souvenez-vous de Tulipe et de Cerise, qui essayeront de vous bien recevoir (à voix basse) et de le consoler.
Merci ! merci !