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Page:Artaud - La Petite Poste dévalisée.djvu/13

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DÉVALISÉE

arrivant. J’ai tort…, oh ! oui, j’ai tort, & très-grand tort. Allons, je reviendrai une autre fois ; vous me trouverez plus poli : adieu, Manon,… avez-vous besoin d’argent ? Je lui dis que je n’ai besoin de rien, il me ricane grossiérement au nez : il jette cent écus sur la table, je veux les lui faire reprendre ; il rit encore plus fort, en élevant, & en baissant ses larges épaules par sacades. — Besoin de rien, quelle folie ! dit-il en partant & en me disant : au revoir, la petite cousine.

Oui, mon frere, c’est le dernier mot qui m’a frappée & qui