Aller au contenu

Page:Artaud - La Petite Poste dévalisée.djvu/159

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
159
DÉVALISÉE

je suis malade, ou je veux l’être. La grosse gaieté que peint si bien de Chantre de Ververt, m’ennuye. Si tu étois aussi raisonnable que moi, tu viendrois me servir d’Apollon, pour travailler à l’épithalame du nouveau marié ; il n’y a que cela qui ait manqué à la fête. Il n’étoit pourtant pas difficile à Mondor de s’en procurer dans cette ville à juste prix. Cela me feroit soupçonner que, tout fastueux qu’il est, il pourroit être encore un vilain.

Adieu : les sots propos d’hier m’ont donné de l’humeur, comme tu vois. Au reste, tu