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Page:Audibert Histoire et roman 1834.djvu/356

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ennemi de tout bon conseil qu’il n’avait pas donné, il opposait aux lumières d’autrui une invincible opiniâtreté.


Le 18 des calendes de février[1], Galba, sacrifiant devant le temple d’Apollon, l’aruspice Umbricius, au triste aspect des entrailles, lui dénonça des embûches menaçantes et un ennemi à ses côtés. Othon était là. Frappé de ces paroles, il interpréta comme favorable à ses desseins ce présage funeste pour Galba. L’instant d’après, l’affranchi Onomastus vint lui annoncer que l’architecte et les entrepreneurs l’attendaient : c’était le signal convenu lorsque les conjurés seraient prêts et les soldats réunis. Interrogé sur son départ, Othon prétexta l’achat d’une maison dont la vétusté lui était suspecte et qu’il allait auparavant faire examiner. Alors, appuyé sur son affranchi, il se rend au Vé-

  1. 15 janvier.