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Page:Audibert Histoire et roman 1834.djvu/424

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est antérieur se trouve reproduit dans une brillante introduction. Aux premières pages, une nation commence avec Phoronée. Vous sortez à peine des chants d’Homère, déjà l’Asie s’avance s’imaginant du poids de ses soldats innombrables étouffer la Grèce sans la combattre, et la Grèce avec une poignée d’hommes, avec un combat de quelques heures, la terrasse et la refoule ; la mer chargée de chaînes par un despote de l’Orient, qui la traite et la méprise comme si elle était un peuple. Alors les rivalités de Sparte et d’Athènes, Solon et Lycurgue, la lyre de Tyrtée produisant des héros là où il faut les faire, et privée d’une corde à Lacédémone où ils naissent tout faits ; après quoi l’éloquence aux prises avec la royauté, représentées l’une par Démosthène et l’autre par Philippe ; celle-ci léguant à la postérité le nom d’Alexandre, l’autre d’immortelles harangues. Socrate réhabilité par Platon, héritier de son âme ; Xénophon, soldat historien, vivant en sage dans sa retraite de Scillonte ; puis le temple de Thésée, le Parthénon, le Propylée ; puis Thémistocle, Cimon, Nicias, Lamachus ; puis