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Page:Augagneur, Erreurs et brutalités coloniales, Éditions Montaigne, 1927.djvu/76

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Amparihy. Emportez munitions complètes et une ou deux caisses de réserve. Trouverez à Vatanata administrateur Vangaindrano, Janiaud et moi. Ce point est point de concentration. »

Ayant continué sa route, le capitaine Quinque arrivait en vue de Vangaindrano le 23, à 11 heures du matin et recevait, du chef de la province de Farafangana, un ordre lui donnant la direction des opérations militaires dans le district de Vangaindrano.

Le capitaine apprenait en outre, que M. de Juzancourt se trouvait à Vangaindrano, qu’il était en état de défendre ce poste avec trente-sept miliciens sous ses ordres. Vangaindrano n’était pas en danger ; une halte prolongée fut ordonnée et la colonne n’entra à Vangaindrano qu’à 15 h. 30.

Le 24, la colonne demeura inactive à Vangaindrano. À 3 heures du soir, un message apprit le désastre subi par la reconnaissance de Baguet-Janiaud, et la mort de ces deux lieutenants.

À ce moment, le capitaine Quinque modifie les ordres envoyés le 22. Sous le titre « Instructions », il écrit à Midongy : « Je modifie comme suit les ordres que j’ai donnés primitivement : Prévenez Befotaka et Ranotsara qu’ils conservent leurs effectifs au complet et au poste. La garde sera doublée. Résistance à outrance en cas d’attaque. Midongy gardera les effectifs venant d’Iakora et d’Ivohibe, jusqu’au retour du capitaine qui ne saurait tarder. Je reste à Vangaindrano jusqu’à nouvel ordre, la ville étant menacée. À Midongy faire bonne garde et résister jusqu’au bout en cas, bien improbable, d’attaque du poste. Faire à Begogo les recommandations que j’ai transmises ce matin.

Tenez détachement prêt à marcher. Ne laissez à