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Page:Augustin Crampon - Les quatre Evangiles, Tolra et Haton, 1864.djvu/465

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prêt[1]. Le monde ne saurait vous haïr ; mais il me hait, parce que je rends de lui le témoignage que ses œuvres sont mauvaises. Vous, allez à cette fête ; pour moi, je n’y vais point[2], parce que mon temps n’est pas encore accompli. Ayant dit ces choses, il demeura en Galilée. Et, lorsque ses frères furent partis, il alla aussi lui-même à la fête, non publiquement, mais comme en secret[3].

11 Les Juifs[4] le cherchaient donc durant la fête, et disaient : Où est-il ? Et il courait à son sujet diverses opinions parmi le peuple. Les uns disaient : Il est bon[5]. Non, disaient les autres, il trompe la foule. Cependant personne ne parlait ouvertement en sa faveur, par crainte des Juifs.

14 Vers le milieu de la fête, Jésus monta au temple, et se mit à enseigner[6]. Et les Juifs étonnés disaient : Comment sait-il les Écritures, n’ayant point fréquenté les écoles ? Jésus leur répondit : Ma doctrine n’est pas de moi, mais de celui qui m’a envoyé. Si quelqu’un veut faire la volonté de Dieu, il reconnaîtra si ma doctrine est de Dieu, ou si je parle de moi-même[7]. Celui qui parle de soi-même, cherche sa propre gloire ; mais qui cherche la gloire de celui qui l’a envoyé, est digne de foi, et il n’y a point en lui d’imposture[8]. Est-ce

  1. Tous les temps vous sont bons, n’ayant rien à craindre à Jérusalem.
  2. Maintenant, comme l’indique le second membre.
  3. Avec un petit nombre de disciples.
  4. Surtout les membres du Sanhédrin.
  5. Véridique ; ce n’est pas un imposteur.
  6. Dans l’une des synagogues voisines du temple.
  7. Première preuve : il en appelle à l’expérience morale.
  8. Deuxième preuve. Ajoutez : Or, je ne recherche point ma gloire, mais celle de mon Père : donc, etc.