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Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome III.djvu/190

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— Vous croyez donc, ma chère mère, dit madame Mollot, que ce comte dont il est question pour mademoiselle Beauvisage ?…

— Ce mariage, dit l’Ursuline en haussant les épaules, c’est la ruine du père, de la mère, de la fille, et il faut qu’ils aient de terribles péchés sur la conscience pour que le bon Dieu leur envoie un pareil châtiment.

— Vous m’épouvantez pour ma pauvre Cécile, dit Ernestine avec un sentiment vrai.

— Cécile est une enfant gâtée, répondit