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Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome III.djvu/191

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la mère Marie-des-Anges ; Beauvisage, un sot et un vaniteux, madame Beauvisage, une ambitieuse ; où veux-tu, je te prie, que tout cela les mène ?

— Mais vous me donniez tout à l’heure comme un mérite, dans M. Simon Giguet, sa passion d’arriver.

— Aux jeunes gens c’est un désir permis, répondit la religieuse surtout quand ils n’aspirent pas trop hors de leur sphère. Mais ces Beauvisage, quel vertige leur a pris ! Le père a quarante-neuf ans ; fils d’un fermier, après avoir fait dans le commerce des bonnets de coton une fortune insolente, il est devenu