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Page:Banville - Nous tous, 1884.djvu/277

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NOUS TOUS.


XCIV

L’ÉTÉ DE PARIS


Nous dont il a pris les âmes,
Adorons encor, l’été,
Paris plein d’ombre et de flammes,
Jouvence et charmant Léthé !

Ah ! dans cette heureuse ville,
Quand les gêneurs sont partis
Formant une longue file,
On trouve de bons partis.

Alors, dans les parcs superbes,
Un tas de fleurs ardemment
Jaillissent parmi les herbes,
Comme un éblouissement.