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Page:Barbier - Les Contes d'Hoffmann, 1881.djvu/51

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celé comme lui !… Il s’agit de la prévenir !… Ah ! ce diamant !…

Tirant de son doigt une bague où brille un gros diamant et la faisant scintiller.

CHANSON
Tourne, tourne, miroir où se prend l’alouette !…
Scintille, diamant ! fascine, attire-la !…
Femme, oiseau, le chasseur est la !
Qui vous voit, qui vous guette,
Le chasseur noir.
Scintille, diamant ! tourne,
Tourne, tourne, miroir.
L’alouette ou la femme,
A cet appât vainqueur,
Vont de l’aile ou du cœur,
L’une y laisse sa vie et l’autre y perd son âme !…
Tourne, tourne, miroir !
Au filet ravisseur
Va tomber la proie
Qui déjà tournoie.
A toi chasseur !
Tourne, tourne, miroir où se prend l’alouette !…
Scintille, diamant ! fascine, attire-la !…
Femme, oiseau, le chasseur est là !
Qui vous voit, qui vous guette,
Le chasseur noir.
Scintille, diamant ! tourne,
Tourne, tourne, miroir.

(Écoutant.) C’est elle !

Giulietta parait et s’avance comme fascinée vers le diamant que Daperlutto tend vers elle.