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Page:Barbier - Les Contes d'Hoffmann, 1881.djvu/52

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Scène V

DAPERTUTTO, GIULIETTA.

DAPERTUTTO, passant la bague au doigt de Giulietta Charmante !

GIULIETTA.

Merci ! vous avez quelque chose à me demander ?

DAPERTUTTO.

Parbleu !

GIULIETTA.

De quoi s’agit-il ?

DAPERTUTTO.

De cet écervelé qui sort d’ici.

GIULIETTA.

Qui ?… Hoffmann ?

DAPERTUTTO.

Lui-même. Tu m’as donné l’ombre de Peter Schlemil ; c’est le reflet d’Hoffmann qu’il me faut aujourd’hui.

GIULIETTA.

Son reflet ?

DAPERTUTTO.

Oui, je me suis fort diverti à voir ton Schlemil devenir diaphane et soupirer après son ombre absente. Hoffmann ne