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Page:Barbier - Les Contes d'Hoffmann, 1881.djvu/61

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NICKLAUSSE

Pourquoi ? Bien, je comprends ! Adieu ! (A part.) Mais je veille sur toi ! (Il salue Schlemil et sort.) Qu’attendez-vous, Monsieur ?

HOFFMANN.

Que vous me donniez certaine clef que j’ai juré d’avoir.

SCHLEMIL.

Vous n’aurez cette clef, Monsieur, qu’avec ma vie.

HOFFMANN.

J’aurai donc l’une et l’autre.

SCHLEMIL.

C’est ce qu’il faut voir ! En garde !

DAPERTUTTO.

Vous n’avez pas d’épée. (Lui présentant son épée.) Prenez la mienne !

HOFFMANN, prenant l’épée.

Merci !

CHŒUR DANS LA COULISSE.

Qui se termine au baisser du rideau.

Belle nuit, ô nuit d’amour !
Souris à nos ivresses !
Nuit plus douce que le jour !
O belle nuit d’amour !

Hoffmann et Schlemil se battent ; après quelques passes Schlemil est blessé à mort et tombe. Hoffmann jette son épée, se penche sur le corps de Schlemil et lui prend une petite clef pendue à son cou. Hoffmann s’élance dans l’appartement de Giulietta. Pitichinaccio regarde Schlemil avec curiosité et s’assure qu’il est bien mort. Dapertutto ramasse