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Page:Barbier - Les Contes d'Hoffmann, 1881.djvu/65

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CRESPEL.

Embrasse-moi d’abord.

Il la baise au front.

Va, ma chérie, va !

Antonia sort.


Scène III

CRESPEL, seul. Il regarde le portrait.

Cette ressemblance est effrayante !… Il me semble toujours voir monter sa joue cette coloration fiévreuse qui annonçait la mort de sa mère en la rendant plus belle !… Ah ! c’est ce maudit Hoffmann qui lui a tourné la tête !… Pauvre Antonia !… avec six mois de vie d’artiste, c’en était fait de toi !… Hoffmann ! ah ! il ne saura jamais où j’ai caché mon trésor.


Scène IV

CRESPEL, FRANTZ.

Frantz entrant par le fond. Il tient à la main une lampe qu’il pose sur la table.

FRANTZ.

Monsieur, on vous attend à la société philharmonique.

CRESPEL.

Mon chapeau !

FRANTZ, regardant par la croisée.

Très beau, Monsieur.

CRESPEL.

Comment très beau ?