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1638. juin.
Paris[1], a quoy le pape s’opposa, et le roy en fit jouir son proveu par echonomat. En suitte l’evesché de Toul estant vaquée lors que le cardinal de Lorraine se maria[2], le pape donna ladite evesché a l’abbé de Bourlemont son parent[3], et le roy y nomma l’evesque de Corinthe[4] quy en estoit suffragant ; et le pape, vaincu par les prieres du roy, accorda pour cette fois seulement que l’evesque de Corinthe fut evesque de Toul, lequel estant mort depuis un an, le roy y nomma l’abbé de Saint Nicolas d’Angers, des Arnauts[5], et le pape lors donna de nouveau a
- ↑ Édouard Molé, fils aîné de Mathieu Molé, alors procureur général au parlement de Paris, et de Renée Nicolaï, nommé en 1637 abbé de Saint-Paul de Verdun, évinça François d’Escayeul de la Bretonnière qui avait été institué en 1625 cessionnaire de son oncle, le précédent abbé.
- ↑ En 1634.
- ↑ Charles-François d’Anglure de Bourlemont, qui fut successivement évêque d’Aire en 1650, évêque de Castres en 1657, archevêque de Toulouse en 1662, était fils de Claude d’Anglure, baron de Bourlemont, et d’Angélique Ajacetti, fille de Ludovic Ajacetti, comte de Chasteauvillain, et d’Anna d’Aquaviva d’Aragon, laquelle était fille de Jean-François d’Aquaviva d’Aragon, duc d’Atri, et de Camilla Caraccioli. C’est sans doute par ces alliances italiennes que l’abbé de Bourlemont était parent des Barberini.
- ↑ Charles-Chrétien de Gournay, fils de Reginald de Gournay, seigneur de Villers, et d’Aloïsia d’Apremont, dame de Marcheville, sacré évêque, non de Corinthe, mais de Sittia en Crète (Gallia Christiana), suffragant du cardinal évêque de Toul, et chargé de l’administration spirituelle du diocèse, fut nommé évêque de Toul en 1634, sur la démission du cardinal ; mais le pape ne lui accorda ses bulles qu’en octobre 1636. Ce prélat mourut le 14 septembre 1637.
- ↑ Henri Arnauld, second fils d’Antoine Arnauld, le célèbre avocat, et de Catherine Marion, dame d’Andilly, abbé de Saint-Nicolas d’Angers après Rucellaï, doyen du chapitre de Toul,
