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Page:Belloy - Christophe Colomb et la decouverte du Nouveau Monde, 1889.djvu/121

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CHAPITRE V

Le reste de la nuit se passa à bord des trois caravelles dans des sentiments faciles à s’imaginer, Personne ne dormait, on peut le croire : beaucoup la connaissent, cette douce fièvre de l’arrivée en pays nouveau, après une longue et périlleuse traversée. Ici, seulement, pour les trois quarts des compagnons de l’amiral, c’était, ni plus ni moins, ce que serait pour nous un mouillage nocturne en plein archipel de la voie lactée.

Par prudence, les navires avaient mis en panne. Chacun prépa-