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Page:Belloy - Christophe Colomb et la decouverte du Nouveau Monde, 1889.djvu/86

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n’être arrivé devant Grenade que pour voir le croissant s’y éclipser à tout jamais devant la croix, et les clefs de la ville rendues aux souverains de l’Espagne par Boabdil, le dernier des rois maures.

Ce triomphe de sa foi, dont il comptait pousser les suites si fort au delà du monde connu, combla de joie l’âme de Colomb ; mais ce qu’elle ouvrait d’horizon à ses espérances n’était, encore cette fois, qu’un mirage.