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Page:Bonaparte - Œuvres littéraires, tome 1, 1888.djvu/104

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Article 2e.
Lois fondamentales.

Les lois qui dérivent de la nature du pacte sont constitutives ; aucun législateur, aucune autorité ne peut y déroger. Nous n’en connaissons qu’une, c’est l’égalité dans les membres qui composent la Calotte. Les lois qui dérivent des rapports qu’ont les corps entre eux, tout ce que nous appelons lois fondamentales, telle est l’institution qui confère au plus ancien lieutenant la dignité de chef de Calotte. Toutes les personnes étrangères à votre assemblée sont accoutumées à considérer le plus ancien lieutenant comme votre chef. Ceci est consacré par une longue suite d’années ; vous ne pouvez donc l’en déchoir sans lui faire le plus grand tort ; c’est pourquoi il faut qu’il soit convaincu d’une incapacité absolue, ce qui ne peut être que par l’unanimité des suffrages.

Nous distinguons, Messieurs, deux sortes de Chef de Calotte : le Chef de Calotte premier lieutenant, et le chef de Calotte plus ancien lieutenant. Le Chef de Calotte premier lieutenant ne peut être déposé que par les grandes assemblées, où tous les Calottins assistent ; le Grand Chef de Calotte plus ancien lieutenant peut l’être par la Calotte particulière où il préside.