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vous auriez mal fait de mener avec vous Isoard, il n’aurait pu que nous embarrasser… Je vous accuse d’exagération en me disant que la Sposata[1] ne produira que douze mezzins… Adieu, bien des choses à Isoard et donnez-moi communication des nouvelles que vous recevrez de ma famille sur votre projet.
VIII
À SA MÈRE.
Auxonne, juillet 1789.
Je n’ai d’autre ressource ici que de travailler. Je ne m’habille que tous les huit jours ; je ne dors que très peu depuis ma maladie : cela est incroyable[2]. Je me couche à dix heures et je me lève à quatre heures du matin. Je ne fais qu’un repas par jour, à trois heures : cela me fait très bien à la santé.
- ↑ Vigne appartenant à la famille Bonaparte et située dans la piève de Talavo, près du bourg de Bocognano.
- ↑ Napoléon conserva cette précieuse faculté pendant le reste de sa vie. Voyez le Mémorial de Sainte-Hélène et les Souvenirs historiques de l’aimable baron Méneval, son ancien secrétaire. (Delahays, éditeur.)
