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Page:Bonaparte - Œuvres littéraires, tome 1, 1888.djvu/455

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CXXXVIII

Kems, le 9 septembre 1809.

Mon amie, je suis ici depuis hier, à deux heures du matin ; j’y suis venu pour voir mes troupes. Ma santé n’a jamais été meilleure. Je sais que tu es bien portante. Je serai à Paris au moment où personne ne m’attendra plus. Tout va ici fort bien, et à ma satisfaction. Adieu, mon amie.


CXXXIX

Le 23 septembre 1809.

J’ai reçu ta lettre du 16 ; je vois que tu te portes bien. La maison de la vieille fille[1] ne vaut que 120 000 francs ; ils n’en trouveront jamais plus. Cependant, je te laisse maîtresse de faire ce que tu voudras, puisque cela t’amuse ; mais, une fois achetée, ne fais pas démolir pour y faire quelques rochers. Adieu, mon amie.

  1. Boispréau, maison appartenant à mademoiselle Julien, leur voisine de la Malmaison.