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Page:Bonaparte - Œuvres littéraires, tome 1, 1888.djvu/456

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CXL

Le 25 septembre 1809.

J’ai reçu ta lettre. Ne te fie pas, et je te conseille de te bien garder la nuit ; car une des prochaines tu entendras grand bruit. Ma santé est fort bonne ; je ne sais ce que l’on débite ; je ne me suis jamais mieux porté depuis bien des années. Corvisart[1] ne m’était point utile. Adieu, mon amie ; tout va ici fort bien. Tout à toi.


CXLI

Nymphenbourg, près Munich, le 21 octobre 1809.

Je suis ici depuis hier bien portant ; je ne partirai pas encore demain. Je m’arrêterai un jour à Stuttgard. Tu seras prévenue vingt-quatre heures d’avance de mon arrivée à Fontainebleau. Je me fais une fête de te revoir, et j’attends ce moment avec impatience. Je t’embrasse. Tout à toi.

  1. Le baron de Corvisart, premier médecin de l’empereur né en 1755, mort en 1821.