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Page:Bonaparte - Œuvres littéraires, tome 1, 1888.djvu/457

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CXLII

Octobre 1809.

Mon amie, je t’écris pour t’apprendre que la paix a été signée, il y a deux heures, entre Champagny et le prince de Metternich. Adieu, mon amie.


CXLIII

Munich, octobre 1809.

Mon amie, je pars dans une heure. Je serai arrivé à Fontainebleau du 26 au 27 : tu peux t’y rendre avec quelques dames.


CXLIV

Trianon, 18 décembre 1809, huit heures du soir[1].

Mon amie, je t’ai trouvée aujourd’hui plus faible que tu ne devrais être. Tu as montré du courage ; il faut que tu en trouves pour te soutenir ; il ne faut pas te laisser aller à une funeste mélancolie ; il faut te trouver contente et surtout soigner ta santé, qui

  1. Le divorce du couple impérial était prononcé depuis le 16.