commencement de ce siècle, les archives ont été brûlées, moyen très simple d’écrire l’histoire, mais regrettable pour les chercheurs.
À l’époque de la ligue, époque néfaste, Beuzec-Cap-Sizun, fournit un homme qui a laissé une certaine notoriété, le chanoine Moreau, auteur de l’histoire de la ligue, en Bretagne… document sec et aride, cette chronique est le principal guide… Moreau est né, dans un village dont je retrouve le nom, mais dans une commune limitrophe. Il faut dire que tout a été remanié dès le commencement de la révolution, et Kergadou pouvait fort Dieu se trouver à cette époque sous la juridiction de la cure de Beuzec… il n’est pas éloigné… Moreau fut enterré dans la cathédrale et son tombeau fut violé, en 1793 alors qu’au pied du mont Frugy, on inscrivait sur le piédestal de la déesse de la liberté, cette pancarte retrouvée dans un registre du tribunal civil :
Périssent les tyrans,
Périssent les despotes
Crèvent les cy devants
Vivent les sans-culottes
Les archives disent… Moreau, vénérable et discrète personne, chanoine, official de Cornouaille, licencié aux droits, bénéficiaire de la prébende de Beuzec-Cap-Sizun 1601, fabrique de la cathédrale 14 octobre de la même année ; il habitait sur la place Saint-Corentin, à la maison prébendale.
Ne fut-il pas, en quelque sorte, Curé de N.-D. de Roscudon ?
À deux kilomètres de Pont-Croix, sur la rive gauche du Goyen, on retrouve les vestiges des carrières de granit qui servirent à édifier le monument dont la flèche a 67 mètres de hauteur, et la signale à toute la contrée.